Auparavant, le groupement LUBONA était une aubaine des mangroves, ses collines verdoyantes, ses marrais et savanes herbeuses vomissaient de l’air frais, la rosée et la brume dans la matinée. Des arbres de toute sorte d’espèces décoraient le long des routes et de dessertes agricoles. LUBONA est une entité située dans la chefferie de NGWESHE en territoire de Walungu, à environs 60km de la ville de Bukavu.&nbsp;Depuis deux décennies, ce groupement connait une déforestation croissante due à l'exploitation illégale, abusive et artisanale de charbon de bois. Ici, il n’y a ni courant électrique, moins encore du gaz pour les ménages. Les bois de chauffage constituent la première source d’énergie dans les ménages.En plus de la pression exercée par l'homme sur les mangroves, plusieurs collines et montagnes de ce groupement sont dévastées par l'exploitation illicite des resources naturelles. C'est le cas de la colline Nyamurhale où suite au gisement d'or, il s’observe une pollution des eaux et de l’air. Cette surexploitation est à la base de l'extinction des écosystèmes végétaux et aquatiques dans plusieurs villages du groupement Lubona dont Ninji, Nyamurhale, Birherema, etc.« On assiste chaque jour, à une prolifération des puits profonds artisanaux incontrôlés. Ces puits constituent un danger non seulement pour des humains mais aussi pour des bétails et autres animaux.&nbsp; Les produits chimiques utilisés par des creuseurs polluent l’eau et l’air constituant ainsi un grand danger environnemental. Les champs ne produisent plus comme avant—ceci aggrave les conditions de vie des plusieurs ménages qui sont désormais affectes par l’insécurité alimentaire », témoigne monsieur Constantin KURHYUKU, Président du noyau de la société civile du groupement Lubona.Cet épisode est à la base des multiples problèmes dont la déforestation, la dégradation de sol, la pollution des eaux et l’air, l’insécurité alimentaire, etc. Tous effets ont un impact négatif sur l’environnement.&nbsp;« De nos jours, LUBONA enregistre des pluies torrentielles jamais vécus dans son passée. La saison sèche est devenue aussi longue. Tout ceci perturbe les activités champêtres et le rendement des agricultures », ajoute KURHYUKU.Pour répondre aux besoins de la communauté́, nos ingénieurs agronomes et experts environnementalistes ont développé un projet de reboisement communautaire dans ce groupement en 2021. De quoi s’agit-il exactement&nbsp;? Nos équipes y ont érigé des sites de production des plantules d’arbres pour contribuer à la protection de l’environnement, lutter significativement contre les érosions et le réchauffement climatique. 12 000 plantules produits, ont été ensuite distribués aux paysans pour planter sur des sites dégradés. &nbsp;« L’intervention de DJPE est un soulagement&nbsp;: nous avons été sensibilises sur l’importance des arbres. Nous avons planté aussi quelques arbres dans notre groupement. Nous avons espoir que ce geste va sauver des vies », poursuit-il.Au total, nos activités de reboisement ont touché directement un espace vital occupé par 36 000 personnes constituant la population globale du Groupement Lubona en Territoire de Walungu. En plus, les agents DJPE ont facilité la sensibilisation des couches de la population sur la protection de l’environnement et l’importance de planter des arbres dans les milieux.Notre environnement, notre vie.

« De nos jours, LUBONA enregistre des pluies torrentielles jamais vécus dans son passée. La saison sèche est devenue aussi longue. Tout ceci perturbe les activités champêtres et le rendement des agricultures », ajoute KURHYUKU.

Previously, LUBONA town was a boon of mangroves, its green hills, marshes and grassy savannahs spewing fresh air, dew and mist in the morning. Trees of all kinds of species adorned the roadsides and agricultural roads. LUBONA is an entity located in the chiefdom of NGWESHE in the territory of Walungu, about 60 km from Bukavu City.&nbsp;For the past two decades, this town has experienced increasing deforestation due to illegal, abusive and artisanal charcoal exploitation. Here, there is neither electricity nor gas. Firewood is the primary source of energy in the households.In addition to the pressure exerted by man on the mangroves, several hills and mountains of this town are devastated by the illegal exploitation of natural resources. This is the case of Nyamurhale hill where, as a result of the gold deposit, water and air pollution is observed. This overexploitation is at the root of the extinction of plant and aquatic ecosystems in several villages of the Lubona town, including Ninji, Nyamurhale, Birherema, etc."Every day, we witness a proliferation of uncontrolled artisanal deep wells. These wells constitute a danger not only for humans but also for livestock and other animals.&nbsp; The chemicals used by the diggers pollute the water and the air, thus constituting a great environmental danger. The fields are no longer productive as they used to, which worsens the living conditions of many households that are now affected by food insecurity," said Mr. Constantin Kurhyuku, President of the core civil society of Lubona town.This episode is at the root of multiple problems including deforestation, soil degradation, water and air pollution, food insecurity, etc. All effects have a negative impact on the environment. All effects have a negative impact on the environment."Nowadays, LUBONA records torrential rains never experienced in its past. The dry season has become as long. All this disrupts the field activities and the yield of agriculture," adds KURHYUKU.To address the needs of the community, our agronomists and environmental experts have developed a community reforestation project in this cluster in 2021.What exactly is it about? Our teams have erected tree seedling production sites there to contribute to the protection of the environment, significantly fight against erosion and global warming. 12,000 seedlings produced were then distributed to farmers to plant on degraded sites.&nbsp;"The intervention of DJPE is a relief: we have been made aware of the importance of trees. We have also planted some trees in our group. We hope that this gesture will save lives," he continues.In total, our reforestation activities have directly affected a vital space occupied by 36,000 people constituting the overall population of Lubona town in Walungu Territory. In addition, the DJPE agents have facilitated the sensitization of the population on the protection of the environment and the importance of planting trees in the area.Our environment, our life.

"Nowadays, LUBONA records torrential rains never experienced in its past. The dry season has become so long. All this disrupts the activities in the fields and the yield of agriculture", warns KURHYUKU.

Reforestation as a solution to environmental challenges.

WhatsApp Image 2022-08-28 at 17.01.31.jpeg

Le Reboisement comme solution aux défis environnementaux.   

large_WhatsApp Image 2022-08-28 at 17.01.31.jpeg

medium_WhatsApp Image 2022-08-28 at 17.01.31.jpeg

small_WhatsApp Image 2022-08-28 at 17.01.31.jpeg

thumbnail_WhatsApp Image 2022-08-28 at 17.01.31.jpeg

Le Coordonnateur national de la Dynamique des Jeunes pour la Protection de l’Environnement et Développement Durable, Irenge René, a appelé dimanche 07 juin 2022 à Uvira, les leaders locaux à vulgariser l’éducation environnementale dans leurs milieux respectifs, au cours de la célébration de la Journée internationale de l’environnement le 06 juin 2022.René a, à cette occasion, exhorté les autorités politico-administratives d’appuyer les associations œuvrant dans la protection de l’environnement afin de pérenniser leurs activités dans la ville d’Uvira et partout ailleurs. Il a également encouragé la société civile de faire le plaidoyer à leurs avantages auprès des organisations internationales et autres bailleurs de fonds pour orienter leurs fonds aux projets qui contribuent à la protection de l’environnement.Il a été question de démontrer aux jeunes des clubs amis de la nature qui sont des élèves des écoles partenaires, l’importance de planter les arbres et pourquoi protéger les forêts ainsi que l’importance de gérer les déchets plastiques non dégradables pour la protection de l’environnement.&nbsp;“Nous avons centré le thème de ce jour avec un objectif concret d’inciter les jeunes au reboisement de leurs milieux respectifs surtout en ville d’Uvira où on observe de temps en temps des catastrophes naturelles”, relate monsieur René, avant de faire savoir que l’approche de planter les arbres en passant par les écoles aidera à mobiliser un grand nombre des élèves qui peuvent aider à cultiver les arbres dans les écoles et cela pourrait contribuer tant soit peu, à la protection de l’environnement et au développement durable.&nbsp;&nbsp;

Le Coordonnateur national de la Dynamique des Jeunes pour la Protection de l’Environnement et Développement Durable, Irenge René, a appelé dimanche 07 juin 2022 à Uvira, les leaders locaux à vulgariser l’éducation environnementale dans leurs milieux respectifs, au cours de la célébration de la Journée internationale de l’environnement le 06 juin 2022.

Christelle MUNGUAKONKWA is a fatherless girl. She is twelve years old and lives in the Mulamba, a small town in the Walungu Territory, where she has been trained in cutting and sewing at the vocational training center (CAP) of the Dynamique des Jeunes pour la Protection de l'Environnement et Développement durable (DJPE).Learn more about Christelle story in her own words.In my childhood, I had to drop out of school because my mother did not have the means to pay the school fees. Even finding food was very difficult for me.This suffering pushed me to go to the mining areas of Nzibira to look for money.I used to carry sandbags for the gold dealers. Every day, I could painstakingly carry heavy loads, 20 kg sand bags and draw water cans from a long distance for the gold miners.For all this hard work, I earned 8,000 Congolese francs, the equivalent of four American dollars. This work exhausted me too much, I got sick at times. The gold miners insulted me and even refused to pay me. In addition, some of them would whip me for a small mistake in the middle of my shift.After having followed the training of cutting and sewing in the vocational training center DJPE, things have changed in my life and even in my family. I learned a lot of things with other children in the center. DJPE provided us with good quality machines, modules and training toolś and efficient trainers.At the end of this training, I was among the best learners in our course. I am really happy and thank DJPE because thanks to its training, today I master the cutting techniques and I start to sew all kinds of models on my own and I earn some money.I am already able to sew my clothes and those of my family and other people in my community. This training is very important because it brings me economic means, now I get between 20 000 and 40 000 Congolese francs, the equivalent of 10 and 20$ a month. I am very satisfied with the skills acquired from the DJPE training.I and other young people have also received reintegration kits to make us more economically profitable in our communities. This was a surplus for us because these kits allowed us work in groups/networks in order to fight the problem of unemployment and poverty among young girls.Christelle is one of 114 young people who have come out of the worst forms of child labor in the mining areas of NZIBIRA in the Walungu Territory. These young people have been trained by DJPE in the following trades: cutting and sewing, carpentry, mobile car driving and mixed hairdressing.&nbsp;These activities were carried out within the framework of the PACE project "Partnership Against Children Exploitation", a project developed and implemented by World Vision in collaboration with DJPE on the Karkwa-Luntukulu axis in Mulamba, in the Walungu Territory.Over a period of 6 months, the learners acquired theoretical and practical knowledge. These trainings attracted several young girls from the area whose representation rate was 76% against 24% of boys. At the end of these activities, 87 sewing machine kits with accessories were distributed by DJPE to the learners in Karkwa. A complete kit composed of solar panels with accessories was given to the learners of mixed hairdressing, a tool kit for the repair of vehicles was given to the learners of car mechanics, and another kit was intended for the finalists of carpentry. Thanks to the socio-economic and professional integration kits, these learners are now actors of change and sustainable development in their environment.These trainings are part of DJPE's policy to empower young people to become active actors in the fight against child exploitation in mining areas, prevent the recruitment of children into armed groups, contribute to environmental protection in rural areas and promote value chain activities in line with the Sustainable Development Goals (SDG).

In my childhood, I had to drop out of school because my mother did not have the means to pay the school fees. Even finding food was very difficult for me.This suffering pushed me to go to the mining areas of Nzibira to look for money.

Sud-Kivu: DJPE trains 114 youth out of schools in vocational trainings

djpe_env_day_2022.jpeg

Sud-Kivu : Les leaders locaux appelés à vulgariser l’éducation environnementale dans leurs milieux respectifs

medium_wv-djpe 02.jpg

small_wv-djpe 02.jpg

thumbnail_wv-djpe 02.jpg

wv-djpe 02.jpg

large_djpe_env_day_2022.jpeg

medium_djpe_env_day_2022.jpeg

small_djpe_env_day_2022.jpeg

thumbnail_djpe_env_day_2022.jpeg

Christelle MUNGUAKONKWA est une fille orpheline de père. Elle a douze ans et elle habite dans le Groupement Mulamba, dans le Territoire de Walungu où elle a suivi la formation en coupe et couture au centre d’apprentissage professionnel (CAP) de la Dynamique des Jeunes pour la Protection de l’Environnement et Développement durable (DJPE).“Dans mon jeune âge, j'ai dû abandonner l'école car ma mère n'avait pas des moyens pour payer les frais scolaires. Même trouver à manger était très difficile pour moi.Cette souffrance m’a poussé d'aller dans les carrés Miniers de Nzibira pour chercher de l'argent. Je transportais des sacs de sable pour les trafiquants de minerais d’or. Par jour, je pouvais péniblement transporter des lourds fardeaux, des sacs de sable de 20 kg et puisais des bidons d'eau à une longue distance pour les exploitants d'or.Pour tout ce dur labeur, je gagnais 8 000 francs congolais, l'équivalent de quatre dollars américains. Ce travail m'épuisais trop, je tombais malade par moment. Les exploitants de l'or m'injuriaient et pouvaient même refusaient de me payer. En plus, certains me fouettaient pour une petite erreur en plein service.Après avoir suivi la formation de coupe et couture dans le centre d'apprentissage professionnel DJPE, je trouve un changement dans ma vie et même dans ma famille. J'ai appris beaucoup de choses avec d’autres enfants dans le centre. DJPE a mis à notre disposition des machines, des modules et d'outils de formation de bonne qualité́ et des formateurs performants.<img src="/uploads/wv_djpe_03_2fe021478f.jpeg">À la fin de cette formation, j’étais parmi les meilleurs apprenants de notre filière. Je suis vraiment contente et remercie DJPE car grâce à sa formation, aujourd’hui je maitrise les techniques de coupe et je commence à coudre seule toutes sortes de modèles et je gagne un peu d’argent. Je suis déjà à mesure de coudre mes habits et ceux de ma famille et d' autres personnes dans ma communauté. Cette formation est très capitale du fait qu’elle m’apporte plus, maintenant je touche entre 20 000 et 40 000 francs congolais, l'équivalent de 10 et 20$ le mois. Je suis très satisfaite des notions acquises de la formation DJPE.Moi et d'autres jeunes, nous avons aussi reçu des kits de réinsertion pour nous rendre plus rentables économiquement dans nos milieux. Ce qui a été pour nous un surplus car ces kits nous ont permis de se regrouper et travailler en groupe afin de combattre le problème de chômage et de pauvreté chez les jeunes filles’’.Christelle est l’une de 114 jeunes sortis dans des pires formes de travail d'exploitation d’enfants dans des carrés miniers de NZIBIRA en le Territoire de Walungu. Ces jeunes ont été encadrés par DJPE dans les métiers suivants&nbsp;: la coupe et couture,&nbsp;la menuiserie, la conduite auto mobile et la coiffure mixte.&nbsp;Ces activités ont été exécutées dans le cadre du projet PACE «Partnership Against Children Exploitation », un projet développé et implémenté par World Vision &nbsp;en collaboration avec DJPE sur l'axe Karkwa-Luntukulu du groupement Mulamba dans le Territoire de Walungu au Sud-Kivu.Durant une période de 6 mois, les apprenants ont acquis des connaissances théoriques et pratiques. Ces formations ont attiré plusieurs jeunes filles du milieu dont le taux de représentativité était de 76% contre 24% des garçons. A la fin de ces activités, 87 kits de machines à coudre avec accessoires ont été distribués par DJPE aux apprenants à Karkwa. Un kit complet composé des panneaux solaires &nbsp;avec accessoires était remis aux apprenants de la coiffure mixte, kit d’outillage pour la dépannage et la réparation des véhicules a été remis aux apprenants en mécanique automobile, et un autre kit était destiné aux finalistes de la menuiserie. Grâce aux kits d'insertion socio-économiques et professionnels, ces apprenants sont désormais des acteurs du changement et de développement durable dans leur milieu.Ces formations en métiers s'inscrivent dans la politique de DJPE visant à rendre les jeunes autonomes afin qu’ils deviennent des acteurs actifs pour lutter contre l’exploitation des enfants dans les carrés miniers, prévenir le recrutement des enfants dans des groupes armés, contribuer à la protection de l'environnement dans les milieux ruraux et favoriser les activités de la chaine de valeur correspondant aux objectifs du développement durable(ODD).


 “Dans mon jeune âge, j'ai dû abandonner l'école car ma mère n'avait pas des moyens pour payer les frais scolaires. Même trouver à manger était très difficile pour moi...."


On this occasion, René urged the political and administrative authorities to support the networks working in the protection of the environment in order to implement lasting solution in the city of Uvira and everywhere else. He also encouraged the civil society to make pledge to international organizations and donors community to allocate funds to projects that contribute to the protection of the environment.He seized the opportunity to sensitize youth and members from the clubs of friends of nature on the importance of planting trees and why we need to protect the forests as well as the importance of managing the non-degradable plastic waste for the protection of the environment."We have focused the theme of this day with a concrete objective to encourage young people to reforest their respective environments especially in the city of Uvira where we observe natural disasters from time to time," said Mr. Rene.Irenge believes that the approach of planting trees in schools, will help mobilize a large number of students who can help grow trees in schools and this could contribute a little to the protection of the environment and sustainable development.

Uvira, June 07, 2022. The National Coordinator of DJPE, Irenge Rene, called on Sunday in Uvira, local leaders to promote environmental education in their respective areas, during the celebration of the International Day of the Environment, June 06.

Sud-Kivu: Local leaders called to promote environmental education in their respective communities

wv-djpe 03.jpeg

Sud-Kivu : DJPE forme 114 jeunes désœuvrés en métiers. 

medium_wv-djpe 03.jpeg

small_wv-djpe 03.jpeg

thumbnail_wv-djpe 03.jpeg

<img src="/uploads/Whats_App_Image_2023_03_09_at_15_01_08_8b30f3505b.jpeg" alt="WhatsApp Image 2023-03-09 at 15.01.08.jpeg">L’introduction de la "Biofortification" par les ingénieurs agronomes DJPE dans les projets de sécurité alimentaire, contribue de manière significative sur le rendement agricole, l’agroalimentaire, la qualité nutritionnelle, l’économie et la chaine de valeur.En plus, elle correspond aux objectifs de HarvestPlus en tant que partenaire technique du programme à l’Est de la République démocratique du Congo où il fournisse des semences améliorées aux associations et agriculteurs œuvrant dans le domaine de l’agriculture.Le but du lancement était de favoriser une meilleure implication et appropriation des autorités locales, des bénéficiaires, des médias locaux et des OSC dans la vulgarisation des messages clés sur l’importance des cultures biofortifiées pour soutenir les activités agroalimentaires du projet dans la zone, mais aussi renforcer leurs capacités par la transmission des nouvelles connaissances et techniques sur les cultures biofortifiées.L'introduction de ces cultures est consécutive du fait que les enfants de moins de 5 ans et femmes allaitantes du groupement Kamanyola présentent un retard de croissance très élevé et souffrent de la malnutrition aiguë sévère.Au Sud-Kivu par exemple, les dernières statistiques font état de 53% des enfants qui souffrent de la malnutrition chronique. Ces enfants sont en carence en micronutriments essentiels (Vitamine A, Zinc et Fer), mais également la situation nutritionnelle des enfants et des femmes en âge de procréer est alarmante. Deux cultures ont été sélectionnées par les ingénieurs agronomes grâce à leur pouvoir germinatif et degré de réponse aux besoins spécifiques des bénéficiaires dans la zone. Il s’agit notamment du Maïs riche en vitamine A et du Soja riche en Fer et Zinc.DJPE recommande aux autorités locales, organisations de la société civile, infirmiers, Médias locaux et bénéficiaires du projet de s'impliquer davantage pour lutter efficacement contre la malnutrition en initiant des programmes de sensibilisation communautaire sur l'importance de consommer les aliments biofortifiés.En résumé, le projet a ciblé 3650 personnes dans tous les axes dont 1000 personnes (220 hommes et 780 femmes), soit 27% à Mulamba, 2050 personnes (550 hommes et 1500 femmes), soit 56% à Kamanyola dans le territoire de Walungu et 600 personnes (187 hommes et 413 femmes), soit 16% à Muhongoza dans le territoire de Kalehe pour une période d’une année.<img src="/uploads/Djpe_recolte_soja_b0574ceebd.jpeg" alt="Djpe-recolte soja.jpeg">A Kamanyola, nos équipes composées des ingénieurs agronomes et techniciens en développement rural ont réussi à cultiver 1,5 hectare de champ de maïs et soja biofortifié qui vise à promouvoir la nutrition et la santé aux communautés vulnérables.A Mulamba, avec son volet environnement à travers l’agroforesterie locale, notre équipe a installé des pépinières à petites échelles pour produire environ 25000 plantules agroforestières accompagné par une série de formation des bénéficiaires sur les techniques de l’agroforesterie communautaire et les campagnes de sensibilisations de masse sur la protection de l’environnement et l’adaptation climatique.A Muhongoza avec le volet de la croissance économique, DJPE a amené aux bénéficiaires à cultiver le café en vue de la rendre autonome et de relever son économie locale.Aujourd’hui, Notre organisation DJPE se positionne en première ligne sur le combat de la malnutrition à travers l’agriculture durable. Elle se concentre sur des aspects techniques qui encourage l’engagement communautaire et l’esprit d’autopromotion.&nbsp;

La population et les autorités locales du groupement Kamanyola ont été sensibilisés sur l'introduction des cultures biofortifiées en province du sud-Kivu. C'était lors du lancement officiel du « projet MLIMO NA UKINGO WA MAZINGIRA » par Monsieur Irenge René, Coordonnateur DJPE tenu en date du 15 septembre 2022 au champ de démonstration à Rugenge en plaine de la RUZIZI. Ce projet cadre avec le Programme Multisectoriel de Nutrition et de Santé "PNMS" initié par le gouvernement Congolais au Sud Kivu et mis en exécution sur fonds propre DJPE à travers les cotisations de ses membres et bienfaiteurs en RDC pour lutter contre la malnutrition aigüe sévère chez les enfants de moins de 5 ans et femmes allaitantes.


WhatsApp Image 2023-03-09 at 15.01.08.jpeg

medium_WhatsApp Image 2023-03-09 at 15.01.08.jpeg

small_WhatsApp Image 2023-03-09 at 15.01.08.jpeg

thumbnail_WhatsApp Image 2023-03-09 at 15.01.08.jpeg

Sud-Kivu: Introduction des cultures biofortifiées 

large_Germois-site-djpe-mulamba.jpg

medium_Germois-site-djpe-mulamba.jpg

small_Germois-site-djpe-mulamba.jpg

thumbnail_Germois-site-djpe-mulamba.jpg

Germois-site-djpe-mulamba.jpg

NOS ACTUALITES

large_img1.jpg

medium_img1.jpg

small_img1.jpg

thumbnail_img1.jpg

img1.jpg

Our news

La "DJPE ONG" est une organisation de droits congolais sans but lucratif qui milite pour la protection de l’environnement et la promotion du développement durable

thumbnail_DJPE.jpeg

DJPE.jpeg

DJPE is an independent and a non-profit organisation working for the protection of the environment and biodiversity.

NOS ACTUALITES

Accueil

/

Publications

Le Reboisement comme solution aux défis environnementaux.

Sud-Kivu : Les leaders locaux appelés à vulgariser l’éducation environnementale dans leurs milieux respectifs

Sud-Kivu : DJPE forme 114 jeunes désœuvrés en métiers.

Sud-Kivu: Introduction des cultures biofortifiées